Lové au pied de son imposant château veillant sur la Dordogne, Beynac et Cazenac ajoute à la beauté de son site les plaisirs de l'eau
et de la gastronomie du Périgord.
Occupé dès l'âge du bronze, quelque 2000 ans av. J.-C.,par un habitat reconstitué dans l'actuel parc
archéologique, le site naturellement défensif de Beynac devient au Moyen Age le siège de l'une des quatre baronnies du Périgord. Assiégé
par Richard Coeur de Lion puis démantelé par Simon de Monfort, le château reconstruit est, durant la guerre de Cent Ans, pris et repris
par les armées des rois d'Angleterre et de France, avant d'être laissé à l'abandon sous la Révolution. Restauré depuis 1961 et ouvert
à la visite par son propriétaire, l'imposant ensemble castal surplombe les toits de lauses et les façades blondes du village. Développé
entre rivière et falaise, à l'abri d'une enceinte dont subsiste la porte Veuve, Beynac a longtemps vécu du trafic sur la Dordogne.
Utilisées aujourd'hui pour des promenades au fil de l'eau, les gabares ont déserté l'ancient port, devenu espace vert, et partagent
la rivière avec barques et canoës. Sur le plateau dominant la vallée, la chapelle de Cazenac, village rattaché à Beynac en 1827, est
émouvante de simplicité.