Jour 6- 04/05/07
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Cochin
Ce qui est merveilleux, unique et quasi magique à Cochin c'est la diversité de styles, d'ambiances, de caractères et d'architectures, avec ses
chrétiens, ses hindous, ses juifs, ses musulmans, avec ses 60 castes répertoriées et ses milliers de sous-castes. Celle par exemple, des chauffeurs de Ford, qui n'accepterons pas un verre d'eau d'un chauffeur de Commodore !
 
Cochin voir les photos
 
Chinese Fishing Nets : La chose à voir et à photographier à cochin en souvenir des relations commerciales très anciennes avec la Chine. Ce sont de grands filets de pêche tenus par de longs bouts de bois. Ils se trouvent au nord de Fort Cochin, à l'entrée du port. Assister absolument à la vente de la pêche du matin. Et n'hésitez pas à approcher les pêcheurs; avec un peu de chance, s'ils vous voient intéressé, ils vous expliqueront comment fonctionne leur installation.
 
Dutch Palace : Les mystères de l'histoire ont baptisé "palais hollandais" cette résidence édifiée par les Portugais en 1658 pour leur gouverneur, avant d'être restituée au roi local. Les Hollandais apportèrent en fait la décoration intérieure. Les murs de certaines salles, à plafond en bois sculpté, sont ornés de peintures murales du XVIIè siècle, dont certaines représentent des scènes du Ramayana, en particulier dans la chambre royale. Ces fresques, très bien conservées, comptent parmi les plus belles de la région.
Photos interdites.
 
La synagogue : Cette vénérable synagogue, bâtie au coeur du quartier de Mattancherry, est la plus ancienne de l'Inde. Construite en 1568.
Les premiers juifs auraient débarqué sur la côte de Malabar au Ier siècle de notre ère, peu après la destruction du temple de Jérusalem par Titus, en l'an 70. Sur le sol de la synagogue, des carreaux de faïence chinois du XVIIIè siècle, peints à la main et dont aucun n'est semblable.
Les visiteurs belges admireront de magnifiques lustres de cristal du Val-Saint-Lambert, offerts par la communauté juive de Belgique.
Photos interdites.
 
Kathakali : Danse du Kerala, à la fois danse et mime, interprété uniquement par des hommes. Il n'y a que deux danseurs, mais c'est plus une démonstration qu'un spectacle, à voir cependant.
Assistez absolument à la scéance de maquillage avant la représentation : c'est très coloré. Les explications du directeur de la troupe sont fort intéressantes. Le spectacle se déroule en deux parties. D'abord, l'acteur montre quelques-unes des 500 mimiques qu'il arrive à composer avec son visage. La seconde partie est une représentation d'un passage du Rämäyana ou du Mahä-bhärata.
Un bon conseil : ne pas oublier son flash.